Tour du Monde en 300 jours

                                                                       ..............AROUND THE WORLD..............
 
 

67 - Tour du Monde en solo : la reprise.

               Depuis quelques jours, j'ai retrouvé ma solitude. Ce fut un peu dur de quitter mon "Petit Dernier" qui ne me laisse pas sereine à cause de sa trop grande témérité !
               Après une longue escale à Jakarta où j'ai eu le temps de savourer un dernier "Riz Goreng", j'ai retrouvé avec plaisir Singapour. Singapour...que j'ai surnommée "ma ville-refuge" à cause de la gentillesse et de l'efficacités des soins que j'y ai reçus ainsi que mon fils. C'est la quatrième fois que j'y fais un séjour plus ou moins long, de 4 jours à 3 semaines ! C'est pas mal pour un aussi petit territoire mais il y a vraiment beaucoup de choses à y faire -en plus du lêche-vitrines !-
      
               Je suis arrivée à Shangi Airport avec 8 h d'avance et j'ai trouvé le moyen d'avoir failli rater mon vol ! Comme dit mon fils :"c'est quand est trop en avance qu'on risque de rater l'avion " et ce fut vrai pour moi ! Je commence par me diriger vers les ordinateurs mis gratuitement à la disposition des clients et je surf sur le Net...je communique par mail avec toute ma petite famille, qui en fait, est grande ! N'oublions pas que nous ne connaissons pas encore les smarphones et tout le confort que nous offre la WI-FI maintenant. Je consulte l'état de mes comptes etc...etc...et j'oublie complètement que je suis sur le point de m'envoler pour Bali et la suite de mon Tour du Monde...Je suis incurable ! j'ai toujours été ainsi depuis ma jeunesse, comment me corriger à plus de 60 ans ??? Je sursaute : le décollage est dans une demie-heure ! je n'ai même pas entendu les appels au départ imminent qui ont dû être lancés ! J'attrappe mes affaires, j'ignore où se trouve la salle d'embarquement, cet aéroport est immense ! je cours sur le tapis roulant en voyant défiler -trop lentement- les "gates". Au N° 24 je m'erperçois que les nombres vont en décroissant alors que ma porte est au 40 ! Je m'affole, me renseigne et j'apprends que je suis arrivée au Terminal 2 alors que mon avion se trouve au 1 où je rêvassais depuis ce matin ! (même pas vu que j'avais changé de Terminal !) Je retourne, je cours toujours sur le tapis. Heureusement, il n'y a pas trop de monde à dépasser :"sorry, sorry" j'aperçois en passant le panneau horaire où mon vol est inscrit avec le signal "Last Call" je panique ! mais...ENFIN : je vois la porte 40 devant laquelle j'étais passée à l'aller sans la voir ! je montre mes papiers...etc...fais scanner tout mon attirail dans lequel je m'emmèle dans les attaches et les bandoulières, n'ayant pas eu le temps de me préparer : petit sac à dos, gourde, sacoche ventrale avec appareils photos à sortir, Kway...J'entre la dernière dans l'avion. J'ai l'impression qu'on m'attend : tous les regards sont fixés sur moi, souvent avec quelque ironie...Pour comble, je dois faire déplacer les deux personnes de ma rangée pour aller jusqu'à mon hublot auquel je renoncerais pour rien au monde, photos obligent ! Ouf ! je suis assise, "vous pouvez partir" !
              J'ai eu chaud dans tous les sens du terme !  
            
              Bali : cette île des phantasmes occidentaux ne m'a jamais emballée. Là, l'Indonésie a perdu son âme. A cause du surpeuplement touristique, bien sûr, mais aussi la religion Hindouiste qui n'a rien à voir avec ce pays.
En arrivant, après m'être installée dans ma jolie petite chambre avec balcon (8€ d'après le change), j'apprends que le surlendemain avait lieu le fameux "Nyepi" dont j'ai copié la signification sur Wikipédia, la voici :

Le Nyepi est le nouvel an balinais, basé sur le calendrier Saka1. Il s'agit d'une journée de silence, de jeûne et de méditation (ce jour est également célébré en tant que Gudi Padva au MaharashtraUgadi dans l'Andhra Pradesh et au Karnataka en Inde). Le Nyepi est précédé la veille par les processions des Ogoh-Ogoh.

Le jour du Nyepi, le silence est observé durant 24 h à partir de 6 heures du matin. La journée est réservée à la méditation et les démons ne doivent pas être tentés par un retour auprès des humains, ce qui impose certaines restrictions : peu de lumière visible, pas de travail, pas de divertissement, pas de déplacement ; et, pour certains, le jeûne et le silence total. Le jour du Nyepi, les lieux habituellement animés sont déserts, on n'entend ni la radio ni la télévision, et on observe peu de signes d'activité même dans les maisons. Les seules personnes visibles hors des maisons sont la Police du Tourisme et les gardes traditionnels, connus sous le nom de pecalang2, qui patrouillent dans les rues pour veiller au respect des coutumes et à la sécurité.

Bien que Nyepi soit avant tout une fête hindoue, les Balinais non-hindous observent ce jour du silence par égard pour leurs concitoyens. Les touristes sont forcés à rester à l'hôtel. Les institutions sont fermées toute la journée, Internet et l'électricité sont interdits, l'aéroport international de Bali est fermé. Les dérogations ne sont accordées qu'aux véhicules d'urgence médicale."
              
Je n'ai pas du tout, mais pas du tout, l'envie de me cloîtrer dans la chaleur et le noir pendant toute une journée.  Mon temps de voyageuse est limité et précieux ! Je reprends donc un "Ojek" et retourne à l'Aéroport où j'ai la chance de trouver un vol économique pour le lendemain, la veille de cette célébration. Ce vol m'emmènera à Labuhanbajo, d'où je pourrai rejoindre Komodo et ses dragons qui, eux, me font phantasmer depuis longtemps.
                                                    A SUIVRE...
     


                
 









































                 



Créer un site
Créer un site