Tour du Monde en 300 jours

                                                                       ..............AROUND THE WORLD..............
 


                            Super, l'arrivée de nuit à Chengdu ! Pas le temps de m'inquièter pour ma première nuit de sommeil : Deux Chinois m'abordent en me proposant de me conduire  dans un hôtel à 40 yuans la nuit . 4 € : j'accepte !. Ils me transportent pour 100 yuans : pas exagéré...Arrivés devant l'hôtel, je suis bouche bée : presque un hôtel de luxe ! Je pense aussitôt que ces deux-là ont réussit à "m'avoir" ! Mais non ! les Asiatiques ne sont pas les Sud-Américains ! La chambre va me coûter 50 yuans la nuit (5€!) et c'est un vrai petit bijou ! Grand confort dans les moindres détails : tout le necessaire de toilette: pour le corps et les dents, une bouilloire et des sachets de thé, même des chaussons jetables et de quoi écrire !  Je n'en crois pas mes yeux et mon seul regret est de ne pouvoir y faire un long séjour; A l'aéroport on m'a rendu -sans que j'aie besoin de le réclamer- le petit couteau suisse qu'on m'avait confisqué. Non. Les Chinois ne sont pas des voleurs.
Le lendemain : Beaucoup marché parceque je me suis beaucoup perdue !
Impossible de trouver la gare pour réserver mon prochain train en destination de Kunming. Je me plaîs beaucoup en Chine mais je dois retrouver mon fils Andric à Jakarta dans un mois pour qu'il m'accompagne en Papouasie Nouvelle Guinée où - paraît-il - un séjour n'est pas conseillé aux femmes seules...
Cette contrainte bouleverse un peu mes plans, mais bon. La Papouasie est un des "points forts" de mon tour du monde. Un vieux rêve d'enfant, ça aussi...Le bout du monde de la civilisation...
Finalement, mon hôtel va s'occuper de la réservation ainsi que de ma visite de la réserve des pandas prévue pour le lendemain.
7 h 30 le jour d'après : j'attends tranquillement à l'accueil l'arrivée du guide qui doit m'emmener vers cette fameuse réserve. Dans le hall, un groupe d'étrangers se forme. Sans plus réfléchir, j'en déduis que c'est le groupe qui -comme moi- doit se rendre à la réserve. Ils se dirigent tous vers le restaurant de l'hôtel : je les suis. Un bon petit-déjeuner chinois nous attend : riz, eau de riz, oeufs dur, légumes, gros raviolis farcis aux légumes, petits pains blancs...Délicieux ! ptit dej' inclus dans la balade ? c'est super !
Je me sers au buffet.  Tous les touristes ayant l'air de se connaître, je me retrouve seule à une table.
Soudainement, un " tilt " se fait dans mon cerveau : suis-je certaine que ces touristes vont à la réserve ? l'heure du rendez-vous est déjà passée de 30 minutes et nous devions arriver de bonne heure pour assister au repas  des bébés pandas. J'abandonne là mon déjeuner pour retourner à l'accueil où l'on m'apprend que le départ pour la réserve avait bien eu lieu. Je joue la surprise car les jeunes hôtesses m'avaient bien vue attendre dans le hall. Je m'abstiens d'évoquer ma petite "fugue" au resto...Elles sont désolées, téléphonent et me demandent d'attendre. cette fois-ci je ne bouge plus de mon siège !
Quinze minutes plus tard, une jeune femme m'aborde et m'emmène dans sa voiture vers la réserve. Elle ne parle pas un mot d'Anglais. Je visite tranquillement les lieux, je fais même - sans le savoir - deux photos interdites des nurses nourrissant les bébés pandas. Un policier me fait signe : sorry ! sorry ! 
Les petits sont adorables !  on dirait des bébé humains ! ils dorment allongés sur le dos, les poings fermés  de chaque coté du " visage ", dans de petits lits à barreaux.
Lorsque nous rejoignons un groupe de touristes en attente, je comprends que cette jeune femme les a momentanément abandonnés pour venir me chercher ! La visite continue, et nous rentrons tous ensemble.
Quelle cruche ! quand même ! à cause de mon étourderie j'ai bien faillit louper la visite de cette superbe réserve où l'on tente de sauver le panda géant en voie de disparition.
Retour à mon charmant hôtel que je vais quitter avec des regrets : j'ai rarement eu un logement aussi sympathique à ce prix (5 € la nuit) ! je prépare mes bagages et me voilà à la gare ferrovière.
Même foutoir, même foule compacte qu'à Pékin pour le train de Lhassa. Pouquoi les gens font-ils une énorme queue une heure avant l'ouverture des portillons ? Pourquoi se passent-t-ils tous les uns devant les autres comme des gamins ? Ils sont en avance, ils ont le temps, leurs places sont réservées...Je ne m'explique pas ce comportement enfantin. ça s'accorde sans-doute avec leur extrême simplicité : On s'assied par-terre, on pique-nique sur le trottoir, on crache, on rôte, on parle fort...Je supporte très bien cette attitude, sauf le matin lorsque j'entends mon voisin de chambre, de dortoir ou de douche, éructer bruyamment pour faire sortir, du fin fond de ses entrailles les "mauvais esprits" qui pourraient l'habiter sous forme d'énormes crachats ! ça, c'est dur à cotoyer ! Difficile, quand ça se passe en public, de retenir une expression d'intense dégoût !
Les paysages que je traverse sont grandioses mais coupés par de nombreux tunels.Mon train de nuit est très confortable : draps et oreillers propres et moelleux. la cabine de 6 couchettes est ouverte sur le couloir : on tire juste un rideau pour la nuit.
         
                                                       A SUIVRE...




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